L’imagerie médicale, en particulier avec l’arrivée de l’imagerie en coupes comme le scanner et l’IRM depuis une trentaine d’année, a révolutionné les prises en charge et les connaissances en médecine humaine. La même révolution se produit progressivement depuis une dizaine d’année en médecine vétérinaire. Du point de vue de la recherche, de plus en plus d’équipes se rendent compte de l’intérêt de l’imagerie dans le domaine du vivant.
Nous proposons d’accompagner les professionnels dans leur démarche en mettant à leur disposition nos connaissances sur les techniques d’imagerie et de traitement de l’image afin de les adapter à leurs besoins spécifiques.
1. Zoologie:
Encore actuellement, l’étude morphologique animale reste trop souvent limitée aux squelettes, nombreux dans les collections et facilement accessibles à un examen macroscopique. De plus en plus, les ossements sont étudiés en radiographie et au scanner sans préparation, ce qui permet de mieux caractériser leur structure profonde.
L’étude des parties molles ne se fait la plupart du temps que par dissection: l’inconvénient est que cette technique modifie complètement les rapports anatomiques et l’aspect des organes, rien que par le fait des incisions et des ouvertures pratiquées. Par ailleurs, cette dissection aboutit souvent à la destruction du spécimen.
Ces parties molles ont la particularité d’avoir peu de contraste entre elles sur un scanner ou un micro-scanner sans préparation. Or, il est possible d’adapter les techniques d’imagerie en utilisant l’échographie, le scanner, le micro-scanner voire l’IRM, pour mettre en valeur certaines structures internes: système vasculaire, tube digestif, système urinaire, organes pleins, système nerveux central, différents systèmes de filtration d’organisme marin…
Par ailleurs, certains systèmes permettent des acquisitions rapides et répétées rendent possible des études physiologiques dynamiques de certains systèmes: respiratoires, circulatoires, digestifs, urinaires, filtration, propulsion…
Nous pouvons évaluer pour vous les modalités adaptées à votre problématique, réaliser les examens, vous aider à analyser les résultats et à mettre en valeur les images obtenues (images, animations et impressions 3D) en fonction de vos besoins (publication, communication, exposition)
2. Botanique
De plus en plus d’études montrent l’intérêt de l’imagerie dans l’étude de la structure et de la physiologie des plantes. L’IRM et la micro-IRM semblent intéressantes en particulier dans l’étude des mouvements d’eau mais restent d’accès difficile. Scanner et microscanner sont plus accessibles mais souffrent d’une mauvaise réputation du fait du faible contraste spontané entre les différentes parties de la plante. Là encore, des solutions potentielles pour améliorer ce contraste existent et sont encore à étudier, en utilisant des techniques issues de la radiologie médicale.
L’étude du réseau racinaire est tout à fait possible: sa faisabilité dépend de la taille des racines et de la nature du sol. Des études comparatives, en particulier, dans le temps sont facilement envisageables.